Tu as vu le jour le 4 mai 2008, j'ai eu la chance de te rencontrer le 4 juillet 2008, tu as jugé bon de me dire bonjour en me mordant le doigt comme si pour toi cela était normal. Je ne t'en ai pas voulu, car je savais que tu ne savais pas ce que tu faisais ...
Tu as pris lieu de tes appartements, tu étais heureux de gambader dans la maison et de decouvrir ton environnement.
Tu es rester avec moi durant 4 ans, tu me suivait partout, j'adorais entendre ton pout-pout quand tu voyais que quelque chose avait changé de place ou que tu découvrait pour la premiére fois.
Tu étais mon premier furet, on était si complice, tu adorais me faire la tête quand je ne pouvais pas aller te voir de la journée, tu t'allongais au sol et me regardais avec un air malheureux, je n'avais même pas le droit à un bisou de ta part, mais tu ne pouvais pas me faire cette tête trop longtemps
Tes petits cacas a côté de la litière vont me manquer, c'était ta petite marque de fabrique ...
Tes petits allé/retour vont me manquer le soir, quand tu savais que tu allais rentrer dans la maison, pour avoir des calins et jouer avec tes copains.
Quand, tu n'étais pas en forme, tu venais toujours sur moi pour des papouilles, mais je sais que maintenant tu ne souffres plus, que tu es libéré de tes douleurs, même si je sais que tu étais un furet qui ne montrais trés rarement sa souffrance ... Le destin a décidé que tu partirais dans ton sommeil pendant ton opération ...
Sache que tu seras toujours dans mon coeur, tu étais mon meilleur ami, mon meilleur confident, c'est trés dur pour moi de me dire que je ne te reverais plus ...
Tu manques aussi a tes copains, ta petite femme te cherche partout ... Et me fait des calins maintenant, on essai de se consoler mutuellement : elle qui n'étais pas du tout caline comme tu as pu le voir, elle a changée malheureusement à cause de ton départ ...
J'espére que tu es bien la haut ...
Tu ne souffres plus, je sais mais maintenant c'est à moi de souffrir en pensant à toi mais je vais tout faire pour garder la tête haute en pensant à nos balades, où tu avais beaucoup de mal à avancer car tu avais peur des bruits de l'extérieur. Tu adorais suivre les gens, raser les murs et surtout tu me faisais courrir sur le chemin du retour
Je te dis à bientôt, je l'espère dans mes rêves et à toujours dans mon coeur ...
Tu me suivait, tu m'aimais, je le voyais dans tes yeux et sache que tu me manqueras à jamais ...